Pourquoi Pride & Prejudice n’est pas qu’un film niais ?

Pride and Prejudice, Joe Wright (Film, 2005) - Actrice sur cette image : Keira Knightley qui interprète l'héroîne Elizabeth Bennet

Pride and Prejudice, Joe Wright (Film, 2005) – ci-dessus : Keira Knightley qui interprète l’héroïne Elizabeth Bennet

Je me souviens qu’à l’époque, le film Pride and Prejudice (Orgueil et Préjugés, adaptation du roman de Jane Austen) avait eu sur moi un effet « coup de massue ». J’avais été éblouie par les décors, les costumes, la bande originale, les palais… à tel point que je ne savais plus mettre le doigt sur ce qui m’avait vraiment chamboulée dans ce film. Quelques années plus tard, mon amour pour ce film est resté, mais en revanche, je sais à présent très bien pourquoi il est pour moi plus qu’une énième histoire à l’eau de rose désuète.

Premièrement, je trouve que le film garde une certaine légèreté : peu de dialogues, beaucoup de ressenti, une musique qui se compose d’un thème et de ses variations, des costumes simples. On ne s’éparpille pas. L’action est également restreinte à 3 voire 4 lieux clés, de sorte que toute l’attention du spectateur peut se concentrer sur l’étude des différents caractères des personnages, sans être perdu par de multiples détails. On est bien loin des comédies romantiques hollywoodiennes rose bonbon, et tant mieux.

En outre, si les propriétés choisies pour le tournage sont d’une beauté frappante (Pemberley, Netherfield Park…), ce sont surtout les paysages naturels qui sont les plus saisissants. Ils offrent au spectateur un autre visage de l’Angleterre, loin des clichés trop souvent véhiculés. Sauvage et libre, cette campagne rappelle souvent le caractère d’Elizabeth qui refuse de se soumettre aux choix de sa mère et aux règles de la société bien-pensante.

Enfin, une harmonie entre sons, couleurs et sensations se dégage du film tout entier. La musique du piano forte se mêle parfaitement aux atmosphères du film et les sensations sont soignées (aussi bien le bruissement des arbres au crépuscule que l’ivresse des bals de l’époque sont parfaitement rendus). La photo ci-dessus, qui représente Elizabeth Bennett en pleine lecture, correspond au tout début du film, lorsque notre héroïne marche au petit matin dans la nature, un livre à la main. La nature s’éveille petit à petit, le chant des oiseaux se fait entendre, et simultanément, la musique commence. Hésitante d’abord, puis plus franche, plus forte. Le soleil est à présent levé, l’histoire peut commencer…

Alors, Elizabeth Bennett épousera-t-elle George Wickham ou Fitzwilliam « Mister » Darcy ? Je vous laisse découvrir la suite !

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Une réflexion sur “Pourquoi Pride & Prejudice n’est pas qu’un film niais ?

  1. Jean Poulallion dit :

    Merci ma chérie pour tes petits snapshots culturels et artistiques !!! J’aime beaucoup l’écriture et le fait que les articles se lisent vite… le temps file ! Et puis cela me permet de mieux te connaître, de mieux comprendre tes ressentis… Merci 1000x !

    Bises Papa

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